Pourquoi ce journal intime ?

Un besoin d'écrire tout simplement ? Aligner les mots et maux comme une thérapie ?
A maintes reprises j'ai cherché en vain des blogs parlant de le bipolarité et jamais je ne m'y suis retrouvée.
Je désire un blog simple où chaque personnes malades ou non puissent s'exprimer librement.
N'hésiter pas à m'envoyer vos textes, poésies...je les publierais, avec votre consentement bien sur.
Mon but n'est pas d'avoir plusieurs lecteurs mais si je peux aider, soutenir une seule personne et partager avec elle ce sera pour moi partie gagnée !!
Nathalie


lundi 15 août 2016

Ma chère et tendre Amie !



J'aurais aimé te le dire à l’oreille.....



Ce besoin d'écrire depuis des mois, des années.....



Tu as tant de fois osé, ma puce, pour me tirer d’un pas plus que périlleux, d’un pas mortel car j’étais décidé à me bousiller en cas de relégation — tu as osé prononcé des affirmations dont la gravité ne m’échappe pas mais qui bien au contraire m'ont permise bien des fois à avancer. Je sais que tu ne m'as pas tout dit, reste à savoir si cela était par peur de ma réaction, car tu me sais susceptible, et une paranoïa en moi s'installe indéfectiblement. Si tu avais cru en moi lorsque je te disais être bipolaire, chose que tu as niée dès le début et que la vérité, la sincérité même si elles me faisaient du mal était pour moi primordiales.



Peut être ai je été l'architecte de mes propres malheurs avec dans ma valise mon amie la plus fidèle, celle qui m'a toujours accompagnée !



Je me met en face de toi dans la situation d’une femme « orgueilleuse » qui se laisse écraser par un geste d’amitié plus beau que ses gestes d’orgueil. Est ce une situation adorable ? Profondément je reste une malade avec ses hauts, ses bats. J’aurais dû le comprendre et ne t’aimer que de loin pour ne pas te faire souffrir, tant de fois ou je t'ai déçu ! Mais sache que pour moi c'est un déchirement lorsque après je réalise le mal que je peux faire à travers mes mots !



Comme la vie d’un être malade peut être curieuse ! Un malade est un nuage pour sa famille, ses amis. J’ai peur. Un nuage a peur du ciel. Or un malade est un nuage.



Je ne tiens pas a en parlé plus mais elle reviendra certainement dans ce qui va suivre car comment faire avec ou sans elle.

ces derniers jours ont été assez pénibles malgré tous les efforts que j’ai fait pour vaincre les doutes et répondre à toutes les questions qui se sont présentées à mon esprit.



Se retrouver seule renvoie à avoir une foule d’idées contradictoires qui me noie. Des idées dont je te parlerai peut être un jour si tu veux les connaître, mais que je n’ai toujours pas le courage de te dire pour l'instant, ça me déchire le cœur, ces mots ne peuvent sortir.



Une chose est certaine et dans tous les cas ce que je peux te dire c’est que tout se révélait contre nous. Tout mon entourage se refuse à croire en ton amitié envers moi, ta sincérité et bien des fois des doutes s'installaient. Pourquoi je ne le sais pas, je ne le comprends pas ! On ne peut pas parler de jalousie, car il n'y a pas en avoir. Alors je cherche toujours....



Et les doutes que j'avais se sont révélés comme une réalité pour moi, avec tes mots : méchante, rancunière, mesquine et dangereuse ! Je pensais que tu avais tout dit mais non le mail qui a suivi m'a achevé !! Je l'ai lu 2/3 fois et j'aimerai tant l'effacer de ma mémoire mais cela m'est impossible, les mots résonnent sans cesse !



Il m'est arrivé de te détester le temps d'un instant mais jamais je n'ai pensé comme toi te concernant. Bien sûr je t'en veux parfois et je vais te dire pourquoi, ce sont souvent tes mensonges qui me foute hors de moi. Tu me dis une chose et quelques temps après ça se révèle contradictoire.

Ou alors tu me dis quelque chose et puis après tu fais comme si tu n'avais rien dit et si j'ose entamer le sujet tu en changes systématiquement.



Je reprends cette lettre à l' heure à laquelle il serait le moment de boire une bière entre amis, un moment de partages que j'ai cherché bien des fois, et je dois te l'avouer je ne sais toujours pas pourquoi, ou alors si, pour m'éloigner le temps d'un instant de l'étouffement de cette solitude qui me détruit à petit feu et paradoxalement celle-ci même dont j'ai tant besoin pour me ressourcer, me retrouver.



Mais vivre seule est une souffrance que j'arrive de moins en moins à supporter ! Enfin je veux te dire ne pas aimer et ne pas être aimer, ce qu'un être humain recherche et pour lequel nous sommes sur terre. Pour l'instant je tiens encore cet ennui en échec, je chasse peu à peu mes idées noires...mais elles reviennent à la charge, parfois pesantes parfois distantes.



Ou bien alors aussi le moment d'une promenade avec Barry à chercher la fraîcheur après une journée bien ensoleillée comme aujourd'hui, ou le thermomètre a dépassé les 14°......et peut être prendre quelques clichés que la nature nous offre encore !



Et puis arrive le moment, celui que j'attends avec impatience de chatter avec toi et de te trouver en bonne santé et heureuse. Ces précieuses minutes dont je ne me suis jamais lassée. J'appréciais ce petit émoticône en forme de cœur à la fin de notre conversation mais qui n'est plus d'actualité depuis plus de nombreux moi, j'ai osé te dire jtm mais je n'ai rien eu en retour et c'est vrai je ne sais que penser.



J’ai le besoin de te dire mes reconnaissances pour toutes les heures de bonheur que tu m’as donné pendant ces 7 dernières années sans parler du passé ou mon cœur a parlé et je dois te le dire au premier soir même si ma méfiance était présente vis à vis de Nono....... Je ne sais pas te le dire, mais ces mots, peut-être ne seront-il qu’un faible souvenir de mes impressions et de mes sentiments ? Je sens que la lourde richesse que tu as mise sur mon cœur me restera, que ce souvenir je le garderai comme un héritage sacré !



Ce bric-à-brac intérieur mêlé aux dernières choses à faire et aux préparations de départ m’ont privé d’un temps précieux dans lequel j’aurais pu te dire tant de chose.





J’ai passé des heures dures de mélancolie et de révolte successivement à en perdre haleine. J’ai eu beau me dire que ça ne pouvait pas, qu’il pouvait en être autrement, qu’après tous les jours de bonheur inespérés et suffocants, il fallait de toute évidence me suis-je répété avec un entêtement, une réaction et une réaction qui devait m’emmener vers des pensées et des sentiments injustes, illogiques et sots.

Je ne devrais donc pas leur porter aucune attention. Je m’en fiche ! J’avais tout simplement oublié que l’état dans lequel je me trouvais venait justement du fait de me trouver seule, un peu perdue, déséquilibrée , et par conséquent en dehors de toute sagesse et tout raisonnement



Ce ras de bol que j'ai en moi est suffisant pour en rajouter à la liste.


Il est temps aussi de parler anorexie, je ne vais pas te mentir, mais il est vrai je ne me sens pas concernée. Je fais attention à ne pas reprendre du poids certes, si je mange de trop j'ai envie d'aller me faire vomir après les repas, j'ai l'impression que je vais éclater mais si je ne mange pas j'ai peur de tes remarques alors je me force, car cette « bouffe » que j'ingurgite me dégoûte. Cela a commencé après un certain clash, tellement je me sentais mal ! Et ces kg je les ai perdu à partir de février, une dépression sévère.



Il est vrai qu'en 1987, je n'avais que 20 ans et je pensais qu'a faire la fête avec mes potes, des soirées alcoolisées et autre. Mais ce besoin d'appartenir à un groupe se sentir aimée même si je me suis trompée et je donnais tout ce que j'avais jusqu'à payer encore et encore des tournées pour ne pas affronter déjà à cette époque là la solitude et ce sentiment déjà d'être différente, ce qui me faisait peur ! Jamais je n'aurai pu imaginer, comprendre et par la suite à quel point je tenais à toi, qu'a travers toi j'ai connu l'amitié, la réelle, ce sentiment qui pour moi ressemblait à ce que j'éprouvais pour mes potes de l'époque, mais quelle erreur et ton départ m'a fait réaliser à quel point je tenais à toi avec ce vide que tu as laissé dans ma vie !

Je compte sur toi pour toujours prendre soin de toi et de tes proches cmme tu l'as toujours fait envers eux.

Tu es une personne exceptionnelle ! Merci de m'avoir permis de partager une partie de ta vie ; je suis fière de toi et de t'avoir eu près de moi !
Merci pour ce que tu m'as donné, de tes conseils qui étaient pertinents et qui me permettaient d'avancer pas à pas chaque jours ! 

Merci d'être toi !!!! 


Je t'embrasse tendrement

Il y a bien longtemps.....cette chanson, notre chanson......

ttps://youtu.be/T9wqBaZ1IJw 


                                             

2 commentaires:

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  2. Anonyme9/1/19

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